Cet article est le troisième d’une série consacré au Temps et à notre temps . Le premier parlait du « présentisme » comme cause probable de l’effondrement actuel de notre civilisation.
Cet article se consacre à la mythologie de Saturne/Cronos, dieu du Temps chez les romains/grecs dont nous sommes les héritiers directs. En effet, les mythes mettent en scène ces «archétypes/planètes» en proposant des histoires et des images qui, tels des contes, rendent plus accessibles la compréhension et l’expérience intérieure.
A force de parler du « moment présent », on a oublié le futur. Comment préparer DEMAIN le plus sereinement possible ? Comment le « présenter » ? Comment vivre l’effondrement du monde ?
Tout va mal dans tous les domaines. Les faits sont clairs et impitoyables. On emploie aujourd’hui le terme de « collapse » pour désigner l’effondrement du monde actuel , et de collapsologie pour l’étude de cet effondrement.
L’expression « changer de paradigme » est devenu un euphémisme pour considérer l’écroulement, le naufrage titanesque qui est en train de se produire , mais dont beaucoup ne comprennent pas l’ampleur. Si tu ne veux pas le regarder en face, tu as tord, car il vaut mieux s’y préparer. C’est la seule chose qui pourrait atténuer les souffrances qu’il va impliquer. Comment commencer à vivre tel que tu devras le faire quand tu y seras contraint(e) ? En d’autres mots tu n’as pas le choix, le changement te sera imposé; autant le prendre de bonne grâce. Cela aide à faire le deuil de l’ancien monde.
Mais peut être vis-tu toi aussi sur le mode « présentiste » comme on te l’a proposé, et comme disons-le, c’était jusqu’à aujourd’hui plus confortable ?
Que diriez-vous si le bonheur avait un lien avec la bonne heure ?
Cet article fait suite aux articles concernant la troisième et la quatrièmedimension et leurs liens respectifs avec la notion de « hasards » et de « coïnciden-ces ». Voyons ici la cinquième dimension et son lien avec la synchronicité.
Rappelons pour les néophytes que les dimensions sont des plans de conscience et que la meilleure métaphore pour expliquer ces plans de conscience est de les comparer avec les différences de points de vue, selon que l’on regarde le paysage du rez-de-chaussée, ou du premier étage d’un immeuble, ou du cinquième etc…plus on monte dans les plans de conscience et plus on a accès à une « vision unitaire », intégrée, de la réalité et inversement, moins les « conditionnements » sociaux, ont d’influence sur soi. Autrement dit, on gagne en liberté, et en possibilités en même temps.