Nos désirs sont les pressentiments des possibilités qui sont en nous. ( Goethe)
« Il n’y a qu’une façon d’apprendre, c’est par l’action. ( Paulo Coelho)
Avez-vous remarqué dans les discours électorales, comment sont nommés les personnes qui devront voter ? C’est très significatif. On entend parler d’électeurs, de français et de consommateurs. Entendez-vous souvent le mots « êtres humains, individus, personnes humaines ?
Avez-vous remarqué le nombre de fois qu’est prononcé le mot « pouvoir d’achat » ? Entendez-vous souvent les mots joie, beauté, créativité, épanouissement, création de vraies richesses, éducation à l’abondance ?
Entendez-vous parler de la nature, de Votre nature, des animaux, des beautés, des paysages à préserver, de l’amitié à développer? Enfin des choses essentielles en somme. Qui propose un programme qui tiendrait compte de la vie, et pas uniquement de la survie ?
Ces deux magnifiques oiseaux sont-ils en train de se faire des promesses ? nous ne le saurons jamais mais pour les êtres humains, le mot engagement a mauvaise réputation. Cette mentalité vient d’un temps où on associait l’engagement à une “condamnation à vivre la même vie jusqu’à la fin” L’idée était qu’avec un engagement à vie on doit renoncer à quelque chose et peut être à toutes sortes d’autres privilèges.
Vous pensez” non moi, je n’ai pas peur, cela ne me concerne pas”, mais la peur de l’engagement émerge de façons subtiles – et elle existe chez beaucoup de personnes dans les relations affectives. Elle avance masquée dans les problèmes relationnels : chamailleries, critiques…et même dans la chambre à coucher …
« L‘amour est la seule chose qui double à chaque fois qu’on le partage » (Albert Schweitzer)
Quelle merveilleuse équation !
Je décris dans la première partie de l’article mes récentes tentatives amoureuses « échouées », (sur la grève de mon coeur), ma progression vers la liberté d’aimer et mon désir de vivre une relation « créative ». Car telle une vertu, je cultive l’inaptitude au racornissement. Impossible pour moi de me soumettre définitivement à l’idéologie de la peur. Elle est tellement l’ennemie de la joie, de la créativité et donc du désir de vivre.
« A celui qui a acquis la lumière à partir de son ombre, on donnera une lumière plus grande » (extrait de la Bible)
Derrière chaque peur il y a un désir et derrière chaque désir se cache une peur. Puisqu’un jour le désir s’est figé dans la peur, toute peur est donc convertible en désir. Quelle est la nature profonde de ce désir ? D’où vient la peur ? Voici la première partie d’un article qui en comptera deux.
Tout blocage de notre accomplissement est une peur qui avance masquée. Son masque est tissé des croyances qui nous maintiennent dans le mensonge, une fausse identité.
Réveiller la source du désir endormi par la peur, est la voie vers l’expression de notre vérité, notre identité, notre réalisation plénière. Affronter la peur qui garde la porte étroite du domaine de notre royaume intérieur c’est approcher notre vérité. Il n’y a pas d’autre passage.
Cette relation LUI/ELLE ( lire les deux articles précédents ) empreinte de beaucoup de romantisme a rapidement montré ses promesses mais aussi ses ensorcellements, ses sortilèges . La relation homme/femme est un lieu ou tous les contrastes se révèlent, tous les possibles s’actualisent, ainsi que la nécessité de croissance.
Ici je vais parler de la loi d’attraction ou loi d’unité, pour expliquer comment, alors que tout s’annonce merveilleusement, que toutes les chances sont là, le bien être entre deux êtres se délite jusqu’à la crise et la rupture. Qu’est-ce qui attirent des évènements qui semblent la fatalité ? Comment retrouver son libre arbitre, défaire les enchantements ?