Depuis la nuit des temps , nombreuses sont les personnes qui se sont embourbées dans un » triangle amoureux ». Peu d’entre elles en sont sorties indemnes. Lorsqu’on se retrouve piégé dans ce type de situation inextricable , peut-on alors se considérer comme victime de son propre destin ? contribue t-on à son propre malheur ? et comment s’en sortir ? La littérature, le théâtre, les films ont largement visité la « triangulaire amoureuse », en nous faisant rire ou pleurer ! Pour communiquer ici , je m’appuie sur mes propres expériences et sur une recherche approfondie, mais non exhaustive, du sujet.
Liz Greene, psychanalyste jungienne diplômée, a exploré ce schéma des plus épineux dans les relations amoureuses : la relation triangulaire. L’analyse psychologique qu’elle en fait m’a semblé d’une claire évidence. Docteur en psychologie, Liz Greene est également astrologue de renommée mondiale et auteur de nombreuses publications. Elle a contribué à façonner l’astrologie psychologique moderne. Elle a le don d’analyser et d’écrire avec une clarté étincelante, sur les sujets les plus troubles de la vie.
Des émotions difficiles
Les triangles génèrent le plus souvent des émotions très douloureuses, quel que soit le point du triangle sur lequel on se trouve. Jalousie, humiliation, trahison, culpabilité, sentiment d’être un traitre, d’être malhonnête, de blesser quelqu’un sont le lot des acteurs de cette configuration. Ces émotions déchirantes entament fortement l’estime de soi. A cause des émotions difficiles, nous rejetons souvent la responsabilité de la présence d’un triangle dans notre vie. Soit nous nous sentons coupables, soit nous rendons coupable l’une des deux autres personnes.
Une dimension archétypale de la vie humaine
La littérature des trois derniers millénaires témoignent sans controverse de cette dimension d’universalité archétypale du triangle amoureux.
Toute situation archétypale est pleine de sens et d’intelligence, si on en prend conscience bien sûr – ce qui manque beaucoup faut-il dire – dans les habitudes superficielles des contemporains. Aussi désagréable et douloureuse soit-elle, l’expérience du triangle peut alors constituer un puissant levier de croissance. Traitre ou trahie, la trahison a sur nous une énorme valeur potentielle. Elle dénonce une faille identitaire et en même temps autorise un processus de quête d’identité, qui aboutira ou pas, selon la conscience qu’on y appliquera.
Si un triangle entre dans notre vie, de notre propre chef ou du fait de quelqu’un d’autre, il a une raison d’être. Il devient le miroir révélateur de notre inconscient. L’individu prêt à en rechercher et comprendre la signification profonde peut choisir de faire de cette situation un tremplin pour une véritable exploration intérieure et à terme une transformation positive. Le troisième élément intervenant dans une dualité, est toujours un élément conciliateur, même quand il se présente d’une manière difficile. C’est de toute façon parce que nous ne le prenons pas comme tel (conciliateur) qu’il est « difficile ».
L’expérience de l’humiliation ou de la culpabilité convoque les systèmes de défense construits dans l’enfance, rendent délicate une position détachée. Il n’y a pourtant que le détachement qui permet de dépasser les « réponses primitives » telles la rage ou l’amertume.
Différents types de triangle
– Le triangle statique
Deux personnes, et une troisième liée à un des partenaires ; il peut se perpétuer jusqu’à la mort d’un des éléments.
– Le triangle mouvant
Dans d’autres triangles amoureux, l’un des points changent constamment (adultères en séries)
Bien que la première forme semble à première vue plus romanesque, les deux triangles évoquent le même éventail d‘émotions archétypales.
– Les triangles dans lesquels il n’existe pas de relations sexuelles.
– triangles qui incluent parents et enfants
– triangles qui incluent des animaux (le roman « La chatte » de Colette ou le Chat, film bien connu avec Jean Gabin et Simone Signoret)
– triangles impliquant des amitiés
– le troisième point du triangle peut aussi être la profession, l’activité artistique, le développement spirituel
L’ élément commun à ces variétés de triangles est l’amour qui, dans un triangle, n’est plus exclusif.
Certaines personnes ne connaissent dans leur existence qu’un seul des points du triangle et d’autres se déplacent sur les trois. Aucun des trois points n’est confortable et il m’a fallu les expérimenter tous pour comprendre cette périlleuse et décevante géométrie. Il y a toujours un moment où l’on a acquis assez de force, de conscience et d’identité pour comprendre qu’aucune situation n’est en réalité fatalité immuable (sortilège) . Bien que connaissant intellectuellement le sujet depuis longtemps et l’ayant transposé dans sa signification symbolique à ma propre vie, il m’a fallu oser le revivre pour l’intégrer pleinement. Le revivre et traverser les émotions difficiles derrière les systèmes de défense qui ont lâché. Le revivre consciemment et surtout décider de le guérir pour être en accord total avec ma vision du couple qui ne PEUT PAS être un triangle. Ce n’est pas, n’en déplaise à beaucoup, une question de morale ou de dogme religieux. C’est une question d’éthique et je dirais même une question de « mathématiques ». Quand 1+1 = 3, le troisième élément est la relation elle-même qui devient la création des deux unités, c’est à dire un couple créateur.
Les acteurs du triangle
Laissons les triangles particuliers qui incluent des animaux ou des concepts. Voici une description simpliste mais courante des trois points du triangle :
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Le Traitre
Il est « apparemment » celui qui choisit de s’impliquer dans cette configuration. Quelque soit les forces souterraines à l’oeuvre, le Traître est une âme « divisée », en quête d’intégration. Situation difficile à affronter, même si en surface le Traître professe le « libéralisme« . Rarement il dira « je suis partagé » ; il préfèrera justifier son acte en se plaignant de son partenaire, et notamment à la personne avec laquelle il consomme cette trahison. Il peut par exemple fuir un partenaire dont les besoins émotionnels lui paraissent étouffants, – omettant de voir qu’en réalité ce partenaire est le miroir de sa propre difficulté à affronter la solitude- …ou le miroir de parties sous-développées qui ont nécessité de croître.
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La Personne trahie
C’est « apparemment » la personne non consentante, mais on peut bien sûr se poser la question de la connivence inconsciente. La Personne Trahie est en principe persuadée d’être loyale. C’est elle, donc, qui est sensée exprimer toute la douleur, la jalousie et le sentiment d’humiliation. En réalité ce n’est pas complètement vraie. Il est probable que cette personne, comme les deux autres, a en elle-même une facette qu’elle « trahit » ; notamment son intégrité, l’honnêteté vis à vis d’elle-même ou de son partenaire. Comme elle est « passive » dans le triangle, le phénomène est très inconscient. C’est souvent lorsqu’elle « verra » la trahison quelle aura la possibilité de prendre conscience.
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L’Instrument de la trahison : la Tierce Personne
Généralement considéré comme le Prédateur », il est l’Instrument de la trahison et a mauvaise presse, surtout auprès de ceux qui sont en couple et craignent pour leur avenir. La Tierce Personne peut être trahie, à son tour par le Traître qui pourra « retourner sa veste ». Combien de foi a t-on entendu des histoires qui disaient « il n’y a plus rien entre lui (elle) et moi ?…je ne supporte plus ceci ou cela »... des phrases qui encouragent et justifient le rôle de la Tierce personne. Le piège de ce rôle de Tierce Personne est de dévaluer l’importance du lien déjà existant. La démarche peut donc être naïve, entrainant souffrance et désillusion le jour où la TP découvre que le lien du bien-aimé avec le « conjoint indésirable » est plus fort que celui-ci a voulu le dire au départ et surtout qu’il (elle), la Tierce a bien voulu l’admettre. D’Instrument de la trahison, la Tierce Personne se voit alors « instrument de chantage » ou de manipulation, « instrumentée » pour gérer la crise entre les deux conjoints Traitre/Personne Trahie.
Un trio à géométrie variable
Chacun des trois acteurs a en lui, intériorisé, les deux autres. Dans les triangles, les trois personnes se retrouvent blessées et tout le monde est perdant. Le Traitre doit finir par choisir, de sorte qu’il perd en même temps qu’il gagne quelque chose. La victoire est amère, si elle revient à la Personne Trahie, car elle ne fait que récupérer son partenaire égarée. Si c’est la Tierce Personne qui gagne la bataille, elle a conduit quelqu’un à faire un choix très douloureux, ce qui engendrera la plupart du temps beaucoup de souffrance, donc du ressentiment. A éviter.
Plus important encore est le fait que même si un changement extérieur intervient, sans rien faire pour guérir la division intérieure qui se cachait derrière le triangle, alors rien ne changera et tout recommencera plus loin. La compatibilité peut bien sûr être plus grande avec un autre partenaire, l’entente plus harmonieuse, mais nous devons toujours affronter notre propre psyché en même temps.
Quelque soit les raisons inconscientes des triangles, ils s’enracinent pour la plupart dans l’histoire familiale. Un schéma infantile l’alimente. Comme toutes les situations à implications émotionnelles fortes bien sûr. C’est dans notre enfance que nous avons reçu l’éducation, la programmation émotionnelle et modelé notre cerveau. N’oublions pas que nous sommes des mammifères et qu’en tant que tels nous avons appris par imitation, par automatisation des comportements, en regardant agir les personnes de notre environnement et en les copiant par l’intermédiaire de nos neurones miroirs.
Il existe bien sûr des exceptions à n’importe quel schéma psychologique, mais quand un triangle apparait dans notre vie, peu importe le point sur lequel nous nous trouvons, il est porteur d’un message très important et concernent des facettes de nous-même que nous n’avons pas encore reconnues ou vécues. Si c’est toujours le même point du triangle que nous occupons, alors le message est très important et il vaut mieux écouter ce que notre inconscient (l’automatisation) essaie de nous souffler par le biais de cette situation.
Le triangle familial, Freud et le complexe d’Oedipe
Les triangles familiaux ont des répercussions dans nos relations adultes jusqu’à ce qu’on en comprenne le sens et qu’on les guérisse. La plupart des gens le voit comme une fatalité ! Celui qui trahit – le Traitre – pire encore, le voit souvent comme une prise de liberté !!! ce qui est bien sûr exactement le contraire puisque c’est un véritable enchainement au passé.
A un niveau inconscient très profond, la répétition des triangles serait l’espoir de guérir et résoudre une problématique oedipienne.
L’oedipe concerne chacun de nous dans nos vies relationnelles aussi bien que personnelle ; nous et nos parents, nous et nos enfants. Nous dans nos couples.
Freud a développé l’idée du triangle oedipien : de son point de vue, nous nous attachons passionnément au parent du sexe opposé et entrons dans une situation de rivalité avec le parent du même sexe. Dans mon cas, avant de connaître Oedipe ou Freud, c’est exactement ce que j’ai ressenti et vécu. J’ai donc écouté en moi ce que faisait le mythe oedipien.
Le triangle oedipien se résout différemment selon les réactions des parents ( leur propre maturité) et le tempérament inné de l’enfant. Nos relations ultérieures seront inévitablement affectés du résultat…jusqu’à ce qu’on prenne conscience et décide de « mûrir » sur le sujet.
La bataille de l’Oedipe
La victoire
Si par exemple, un garçon gagne la bataille oedipienne en devenant pour sa mère un époux substitutif, non seulement il éprouvera une profonde culpabilité inconsciente pour son père, mais il peut perdre le respect pour l’homme qu’il a évincé aussi facilement ( avec la complicité de sa mère) le voyant comme une personne faible, impuissante et facilement battue. Parce que lui aussi est un homme, que craindra t-il de lui-même, en miroir ?
Cet homme aura gagné la bataille oedipienne mais ….
Le lien à sa mère aura coûté à cet homme une image masculine positive dans laquelle puiser et affirmer son identité sexuelle. Une situation très insécurisante et douloureuse à vivre.
Souvent cet homme aura gardé une sorte de « pouvoir infantile fallacieux » (tyran domestique) ainsi qu’ un sentiment de toute-puissance sans fondation qui le mettra mal à l’aise dans ses relations.
La même interprétation s’applique bien sûr au cas d’une fille avec son père.
Il existe le cas inverse
La défaite
Tout autant douloureux à vivre est la défaite totale de la bataille oedipienne ; ce fût mon cas ! La défaite mine la confiance en soi et amène un sentiment d’humiliation.
J’ai eu le sentiment que je ne pouvais pas établir le contact émotionnel avec mon père bien-aimé. Si je disais souvent que je n’avais rien à reprocher à mon père, c’est d’abord que j’ai eu peu à » rapprocher ». Peu importe ce qui s’est réellement passé, ce qui est important est comment nous vivons les choses subjectivement. Une chose est certaine, c’est que j’ai été humiliée par le pouvoir écrasant » de la rivale maternelle. C’est l’histoire de Blanche Neige !
Il m’a fallu me rapprocher physiquement de ma mère, il y a environ 5 ans pour me rendre compte à quel point, au fond de moi j’avais été touchée par cette défaite et commencer le travail de réhabilitation profonde.
Avec la victoire comme avec la défaite oedipienne, une partie de nous ne dépasse jamais vraiment le stade de l’enfance. Nous pouvons nous retrouver dans une ou des dynamiques relationnelles triangulaires pour essayer de redresser la difficulté originelle. Tant que la démarche n’est pas consciente, la situation peut se prolonger longtemps.
Le modèle psychologique de Freud
Selon Freud, la résolution la plus saine du passage oedipien serait une sorte de défaite modérée dans laquelle la relation des parents est reconnue inviolable, tandis que l’enfant obtient malgré tout assez d’amour du parent bien-aimé. Il apprend à construire confiance et assurance en contractant des relations en dehors du cercle magique parental.
C’est donc dans le creuset familial qu’on apprend à respecter les relations entre d’autres personnes, et à fortiori donc, celles que nous établissons nous-mêmes.
Peu de famille ont le niveau de conscience suffisant pour faire vivre un idéal oedipien à leur enfant. Il faudrait déjà que les parents eux-mêmes aient conscientisé leur propre problématique, s’ils n’ont pas reçu les bonnes bases.
A un degré plus ou moindre, un grand nombre de gens souffre de victoire ou de défaite oedipienne excessive. Ce qui importe est la conscience que nous en avons et ce que nous en faisons.
Le triangle, avec toutes les souffrances qu’il amène est un puissant activateur de conscience.
Comme l’a dit Jung « tout ce qui n’est pas conscientisé agit comme un destin ». Nous n’avons en fait que les répétitions des situations de l’enfance avec une certaine objectivité pour rectifier en conscience. Pour décider de le faire. La volonté de changement ne suffit pas ; il faut décider du changement. Ce qui veut dire « tuer toute autres possibilités » que ce que nous désirons ardemment. Si nous allons cherché un « troisième élément » c’est que nous ne sommes pas à l’aise avec la dualité des relations et surtout que nous nous trompons de troisième élément : ce devrait être la relation le troisième élément.
Le modèle psychologique de Freud est d’une grande valeur et je voulais en montrer des exemples simples. Il y aurait beaucoup d’autres nuances à présenter car parfois ce n’est pas au parent du sexe opposé que nous sommes passionnément attaché mais au parent du même sexe.
Pourquoi ? Parce que les « sentiments oedipiens » ne sont pas sexuels au sens génital du terme mais ils ont plus à voir avec la fusion émotionnelle. Une victoire ou une défaite impliquant un parent du même sexe peut occasionner des réactions tout aussi douloureuses.
Un homme peut établir des triangles avec d’autres hommes (professionnels ou homosexuels) parce qu’ils aura eu un lien trop faible ou négatif avec son père, ne lui permettant pas d’intégrer son modèle d’une manière positive. Une femme peut punir les autres femmes de ce que sa mère n’aura pas su l’aimer.
Le choix d’attachement a pu être difficile (impossible même) à cause du conflit qui existait entre les deux parents, chacun nous rendant coupable de notre attachement à l’autre parent. C’est alors le rejet/attachement des deux parents et la nécessité de trouver en soi ce que l’on projetait sur eux (les projections archétypales).
Destin et scénario, une belle différence !
Il est important de ne pas fuir notre destin, mais de l’accueillir et de l’éclairer par la conscience. Eclairer c’est bien autre chose que d’appliquer la morale ou le jugement d’une situation – triangulaire ou autre. Il faut en saisir le sens dans notre vie et dans la marche de l’univers.
Fuir notre destin, c’est le précipiter dans une réalisation négative. L’accepter permet de l’orienter vers une mise en lumière. L’accueillir n’est pas passif comme une fatalité, c’est le comprendre ( le prendre avec soi), l’intérioriser et le valoriser. Alors on pourra passer à des triangles créateurs. Je m’en expliquerai ultérieurement.
Le scénario de vie est d’origine généalogique ; le destin est d’origine diessique. J’emprunte le mot « diessique » au vocabulaire de Ghislaine Lanctôt (auteur de » Mais que suis-je donc venu faire sur cette Terre ?) Diessique est la contraction de dieu et déesse et exprime donc l’unité divine.
Le destin est le projet de Diesse ; l’attirance, le désir sont d’origine diessique, sacré car ils tendent à recréer l’Unité.
Le scénario est l’ensemble de nos actes et des conditionnements reçus de la famille et de la société, qui brouillent le sacré. Nous brouillons nos attirances sacrées par des comportements infantiles, immatures, sécuritaires et destructeurs. Dans tous les domaines de notre vie. Le Héros nait avec la connaissance de son destin et il s’empêtre dans des scénario.
La thérapeute de couple Monique Fradot (auteur de « Pourquoi Lui, pourquoi Elle » ? Nos couples nous guérissent chez JC Lattès), qui a spécialisé sa pratique autour de l’Oedipe nous dit :
« Le destin n’est pas le scénario construit à partir des éléments disponibles dans notre enfance par notre entourage. Nous le créons inconsciemment et nous pouvons le corriger, l’annuler, nous en libérer au fur et à mesure des prises de conscience de ce dernier ».
J’appelle cela, dans les Parcours Héroïques », « renégocier son destin avec la fée« . La fée représente dans le conte merveilleux, notre « modèle d’accomplissement », principe d’intégration qui attire ce qui semble être nos « chances » et qui est notre destin, au-delà des scénarios familiaux de survie.
Monique Fradot continue ainsi:
« Si les stratégies de séduction de l’enfant pour le parent, étaient ignorées,moquées, critiquées ou encouragées, une mauvaise image de l’identité féminine ou masculine s’installerait. Dans ce cas, cela endommagerait gravement la suite du développement psychologique et sexuel de la fille ou du garçon. Les réactions parentales associées à la jalousie ou aux moqueries, entérineraient un manque de confiance dans son soi sexué, atrophié ou hypertrophié dans les comportements. Réaction tout autant inadéquate et dommageable dans le cas d’une complicité consciente ou inconsciente du parent du sexe opposé, que dans le cas d’une jalousie du parent du même sexe, signe d’un manque de liens forts, bons et satisfaisants dans le couple parental sur le plan de l’amour et de la sexualité »…..Des attitudes parentales, souvent inconscientes, sont à l’origine de beaucoup de manques, de distorsions, de troubles dans la construction du soi sexué, donc de l’identité féminine ou masculine… »
Conclusion
Peut-on alors se considérer comme victime de son propre destin ? On reste victime tant qu’on essaie seulement d’exercer le contrôle, la volonté sur son destin, au lieu de comprendre les scénarios de survie qui nous empêchent de le réaliser. On contribue à son propre malheur en ignorant nos besoins, nos émotions, nos désirs profonds, en renonçant et en ignorant les messages que la vie nous envoie par le biais de situations à fortes charges émotionnelles.Comprendre est une première étape qui ne doit pas rester au niveau mental.
Se sortir de situations répétitives dans lesquelles on éprouve honte, culpabilité et frustration est possible. Notre destin est l’amour, la joie de vivre, la noblesse de coeur, la générosité. Il n’est jamais trop tard pour avoir une enfance heureuse !
Il y aura une seconde partie à cet article : il portera plus précisément sur la guérison du triangle
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En tout cas grosse remise en question sur moi. Comment en suis je arrivé à aimer une personne qui pratique la triangulation dès que possible???
Le temps et une attitude positive de ma part me donneront, je l’espère, des réponses. 🙂
Encore merci pour cet article qui m’a permis d’y voir plus clair <3