Dans cet article, je rétablis la « vérité » sur la cause des difficultés existentielles de l’adulte et je mets en avant les conséquences graves d’une erreur courante.
L’opinion public a tendance à croire que les problématiques vécues à l’âge adulte viennent de leur enfant intérieur blessé. En gros, elle le rend responsable de leurs dysfonctionnements psychologiques.
La logique veut donc que la solution qui semble la plus facile consiste à continuer d’occulter les messages que ce petit être (qui habite au fond de chacun) leur envoie. On entend donc des plaintes comme celle-ci : « si je vis cela, c’est parce que j’ai (attachement) la blessure de l’abandon, ou de la trahison etc… » La personne est alors enfermée dans une boucle de cause à effet ( cercle vicieux) qui, généralement, stigmatise la souffrance à travers des événements répétitifs venant renforcer cette croyance.
Elle évite ainsi tout contact intime et profond avec la partie la plus sensible et vivante d’elle-même : son Coeur d’Enfant qui pourtant est promis à une profonde résilience psychologique et spirituelle et à un destin fabuleux ( puisque approprié à sa nature intrinsèque). De nombreux contes relatent l’histoire de cette résilience…et même l’histoire de Moïse)
On entend donc aussi parler de « guérison » de l’enfant intérieur, alors que c’est la partie la plus saine en soi, la seule partie vivante et puissante capable de régénération. Alors qu’il ne devrait être question que de réhabilitation. C’est entre autres, l’identification à son apparence physique qui fait croire à sa fragilité. Effectivement l’ enveloppe charnelle du petit d’homme est fragile et demande beaucoup de soins lors de son arrivée sur Terre. Mais l’enfant n’est pas que cette habit charnel et dispose d’un Esprit ! Cette croyance – qui fait de l’enfant intérieur le responsable des problématiques adultes ( sujet sur lequel je disserte dans mon ouvrage qu’on peut commander ici : Révélez la magie de votre Coeur d’Enfant) est une grave erreur.
A retenir :
Les problèmes de l’adulte découlent non pas du vécu de l’enfant – même si il y a eu carence affective – mais du déni de celui-ci ICI ET MAINTENANT , et du refoulement de ses ressentis et désirs.
Pour intégrer l’adulte en « bonne société » ( anonyme pourrais-je dire), on a abandonné l’enfant !
Cela pourra te sembler exagéré, mais, la plupart de nos contemporains accouche sous X !
De toute manière, tout semble organisé pour se diriger vers « Le meilleur des mondes », selon la description qu’en a fait Aldous Huxley. C’est à chacun de nous de transmuter cette fatalité. Il y a d’autres voies d’accomplissement que la pente sur laquelle nous glissons vers l’abîme.
Ton enfant intérieur espère renaître.
Les souffrances de l’adulte viennent du refoulement et du déni de l’enfant intérieur Alice Miller ( pédopsychiatre renommée)
Tes aspirations légitimes, tes élans, tes vrais désirs, tes rêves sont tous relatifs à ton enfant intérieur. Quelle vie peut-on vivre sans cela ? une vie morne, sans intérêt, scolaire, conditionnée, manquant de sens. Une vie de robot ou d’esclave. L’homme/robot ( transhumanisme) étant l’évolution technologique de l’homme/esclave.
Derrière le masque, l’exil
Comment l’enfant intérieur se retrouve t-il en exil ?
Dépendant des soins de l’entourage, l’enfant apprend à s’adapter aux contraintes familiales, culturelles et sociales. Il construit un « adulte », un moi de survie, l’ego, et il se raconte une histoire politiquement correcte (mental) acceptable par le plus grand nombre (une fiction) qui le caractérise ( caractère) . [« character » en anglais signifie « personnage »]
Muni d’un personnage et d’un rôle appris par coeur (conditionnement éducatif) – et non avec le coeur – il espère être accepté, sinon aimé. Le personnage, la persona est un masque derrière lequel il met son être enfantin en exil. Le masque est l’ enfant adapté, mais il n’est pas l’enfant intérieur.
Malheureusement, chemin faisant, si ce masque lui a servi d’abord à se cacher des autres, au fil du temps, la personne en oubliera elle aussi qui il est, ce qu’elle ressent, ce qu’elle désire. Elle est cachée à elle-même, refoule sa nature singulière, l’envoie aux oubliettes et se retrouve dans la confusion, la mystification.
Si des questions reviennent, comme « qui suis-je », quelle est ma raison d’être », c’est une excellente chose ! Je me les suis posées très vite, très jeune, car je les sentais urgentes et vitales, et un jour j’ai reçu des réponses profondes. Car les vraies réponses de l’être ne peuvent être que profondes puisqu’elles ont été enfouies sous des tonnes de mensonges.
Je me souviens que , jeune adulte, je pleurais beaucoup, comme en deuil de quelque chose, mais je ne savais pas encore de quoi ou de qui je l’étais.
L’ inconnu sous X
Les femmes qui accouchent sous X sont souvent des femmes très jeunes qui se sentent incapables d’élever l’enfant. Bien souvent, elles renoncent à la maternité, par « amour »(?) pour l’enfant, en pensant qu’il sera plus heureux avec des parents qui auront les « moyens » de l’élever. Ce que nous faisons tous, inconsciemment ressemble plus ou moins à ce scénario.
Le moi de survie abandonne le moi véritable !
Un certain nombre des femmes qui accouchent sous X, se demandent des années plus tard, ce qui se serait passé, si elles avaient élevé leur enfant. Certaines cherchent même à le revoir, en cachette. La plupart ont enfoui leurs souvenirs, car elles craignent de revivre les souffrances du moment douloureux de la séparation, les regrets et les sentiments de culpabilité qui risquent d’émerger.
C’est finalement ce que ressentent beaucoup de personnes qui s’aperçoivent soudain qu’il manque du sens à leur vie. Leur Être leur manque, enfouis sous des manteaux d’illusions. Personne n’est à condamner, car tout peut changer, et chacun en ce monde se fait prendre au piège plus ou moins sévèrement, plus ou moins longtemps; parfois « à vie ».
Libère ton enfant intérieur magique
Dans nos existences, cette séparation d’avec le moi authentique se fait souvent par petites touches, par piqûre analgésiques régulières. Nous perdons alors notre puissance.originelle : l’Êtreté.
Pourtant, un enfant exprime d’abord librement et spontanément ce qui est bon pour lui ou ne l’est pas. Sa nature est simple. Ils s’opposent donc facilement en cela à ses parents ( bien qu’il leurs soit attaché) . Au fur et à mesure qu’il s’adapte, sa capacité à remettre en cause ses modèles parentaux s’estompent par « raison », « pour son bien » si souvent évoqué par ses parents.
Pourtant, et c’est la bonne nouvelle, sa vérité, son intégrité reste intact au fond de son coeur. Heureusement ! C’est le trésor qui peut être retrouvé ! Gardé cependant par le dragon saturnien ( la résistance au but)
Sauve ta vie, lève le voile du déni
Dénier est plus fort que nier. Nier c’est dire non, refuser; dénier c’est dire non et ignorer même le refus. Le préfixe « de » est intensif.
Tu possèdes réellement la capacité de libérer tes potentiels cachés. Ton énergie se cache dans tes buts, tes désirs profonds.
Mais tant que, derrière le masque, le refoulement de l’enfant en toi perdure, une grande partie du mystère et de la magie de la vie te demeurera cachée. Ces mystères de toi-même, tu peux les révéler. C’est ce qui me fait dire souvent qu’il vaut mieux la révélation ( dévoilement de l’être) que la révolution (faire un tour et revenir au même point).
La vie enfantine est un trésor oublié
Tu as appris à « traiter » ton enfant intérieur, comme il a été traité. Ce qui est répété devient automatique, c’est le propre de l’éducation. Quelle que soit la manière dont tes parents t’ ont accompagné, aujourd’hui tu es le seul parent possible pour ton enfant intérieur. Cherche des « modèles parentaux », mais pas des parents sauveurs.
Si tu ne le fais pas, personne ne viendra délivrer ton enfant intérieur de son exil.
En laissant une trop grande place à l’enfant adapté, masqué, l’adulte se leurre et se condamne à des expériences bien plus douloureuse que la souffrance première de séparation qu’il cherche à éviter. Cette douleur vient des doux leurres qu’il continue d’agréer.
A suivre : Le grand sacrifice
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