La rupture amoureuse est un des évènements les plus difficiles à vivre. Le chagrin ressenti peut être du même ordre et avoir la même intensité que lors de la mort d’un être cher. Parce qu’il n’y a pas seulement le deuil d’un compagnonnage, de l’intimité et des moments partagés. Vous devez aussi enterrer les rêves que vous aviez fait ensemble, toute la vision que cette relation vous aurait permis de déployer, tout ce qu’elle aurait apporté à votre vie.
Il y a ce sentiment d’être englouti dans la souffrance et de devoir repartir d’une blessure profonde que l’on avait oubliée momentanément, dans l’euphorie de la relation. L’autre était une sorte de pansement éphémère à ce sentiment de séparation qui nous habite tous aussi longtemps que nous sommes sous le diktat de la loi de causalité stricte…dans ce vieux paradigme agoniste !
Peu importe comment la rupture a eu lieu ou si elle a été de consentement mutuel, chaque séparation amène un flot de sentiments et d’émotions incontrôlables : vous causez dans votre tête, reprenant le fil des évènements et cherchant la faute, la vôtre, la sienne. Croyez-vous que ce verbe causer, à double sens soit anodin ?
Pourquoi attirez-vous des relations qui ne durent pas ? Êtes-vous coutumiers(ères) des histoires qui tournent court ? Parfois, au début de la relation votre partenaire semble vous indiquer que c’est une histoire qui va durer ; par exemple, il ou elle fait des allusions de projets à long terme, vous laissant espérer que la relation est « durable ». Des propos du style : « attends un peu de rencontrer ma mère, ou ma soeur, vous allez vraiment bien vous entendre… » ou bien » ce serait bien de partir ensemble en vacances non ? » Hum…!
Ces deux magnifiques oiseaux sont-ils en train de se faire des promesses ? nous ne le saurons jamais mais pour les êtres humains, le mot engagement a mauvaise réputation. Cette mentalité vient d’un temps où on associait l’engagement à une “condamnation à vivre la même vie jusqu’à la fin” L’idée était qu’avec un engagement à vie on doit renoncer à quelque chose et peut être à toutes sortes d’autres privilèges.
Vous pensez” non moi, je n’ai pas peur, cela ne me concerne pas”, mais la peur de l’engagement émerge de façons subtiles – et elle existe chez beaucoup de personnes dans les relations affectives. Elle avance masquée dans les problèmes relationnels : chamailleries, critiques…et même dans la chambre à coucher …
Au sujet du triangle amoureux, je posais, dans la première partie de l’article, les questions suivantes : « peut-on se considérer comme victime de son propre destin ? contribue t-on à son propre malheur ? et comment s’en sortir ? » Je précisais que » La littérature, le théâtre, les films ont largement visité la « triangulaire amoureuse », en nous faisant rire ou pleurer », selon que l’on est dans le triangle, ou bien spectateur évidemment !
Et pour cause ! voyons cela.
Depuis la nuit des temps , nombreuses sont les personnes qui se sont embourbées dans un » triangle amoureux ». Peu d’entre elles en sont sorties indemnes. Lorsqu’on se retrouve piégé dans ce type de situation inextricable , peut-on alors se considérer comme victime de son propre destin ? contribue t-on à son propre malheur ? et comment s’en sortir ? La littérature, le théâtre, les films ont largement visité la « triangulaire amoureuse », en nous faisant rire ou pleurer ! Pour communiquer ici , je m’appuie sur mes propres expériences et sur une recherche approfondie, mais non exhaustive, du sujet.